À Montpellier, Toulouse, Rennes et Paris, les cortèges se sont multipliés jeudi 28 avril contre la loi Travail. C'est la quatrième manifestation de ce genre en deux mois. En tout, 170 000 manifestants selon la police et 500 000 selon les syndicats ont battu le pavé, soit plus que le 9 avril. Pour eux, le texte doit être retiré.
Salariés, lycéens, étudiants et syndicats font encore front commun pour faire plier le gouvernement. "Il y a d'autres gouvernements qui ont déclaré ne jamais vouloir plier et à l'arrivée, de nombreuses lois ont été retirées", déclare Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. Ces manifestations sont comme une dernière tentative pour que la loi El Khomri soit modifiée, avant qu'elle ne soit discutée au Parlement mardi prochain.
Vingt-quatre policiers et gendarmes ont été blessés à travers la France lors des heurts survenus en marge des manifestations contre la loi Travail, a annoncé le ministre de l'Intérieur.
Il a également fait état de 124 interpellations sur l'ensemble du territoire national et précisé que cela portait à 382 le nombre total d'interpellations intervenues depuis le début des manifestations contre le projet de réforme du Code du travail porté par la ministre du Travail Myriam El Khomri.
|