Au lendemain de la débâcle des régionales et de sa reconduction à la tête du gouvernement, Jean-Pierre Raffarin a entamé mercredi des consultations avec les chefs de partis en recevant l'UDF François Bayrou puis le patron du PS François Hollande, affichant ainsi sa volonté de dialogue.
"Je trouve que c'est bien. C'est un pas en avant. Il a fallu deux ans pour arriver à cela mais au fond mieux vaut tard que jamais (...) C'est une démarche plus positive que l'ignorance hostile dans laquelle nous vivions auparavant", c'est exprimé Bayrou tout en prévenant que l'UDF garderait sa "liberté de parole".
François Hollande a lui pris acte du fait que le premier ministre reçoive pour la première fois depuis deux ans l'opposition pour aborder "le programme parlementaire". Il a toutefois estimé que le gouvernement voulait surtout "gagner du temps pour laisser passer l'orage, gagner du temps pour laisser passer les élections européennes" du 13 juin.
"Nous lui demandons: informez les Français avant les élections de ce que sont vos choix essentiels sur l'assurance maladie, sur le droit de travail ou sur la décentralisation" ainsi que "sur le plan de rigueur budgétaire qui se prépare" s'est exprimé le premier secrétaire du PS.
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