Nicolas Sarkozy a quitté lundi en fin de matinée l'hôpital militaire du Val-de-Grâce. Le président de la République ne présenterait aucun trouble cardiaque ni sanguin selon un communiqué de l'Elysée. Son agenda est toutefois allégé pour les jours à venir.
Après le malaise de Nicolas Sarkozy, l'agenda présidentiel va être épuré. Le président ne se rendra pas au Mont-Saint-Michel, mardi, pour un discours sur le patrimoine. "Un repos relatif de quelques jours" a été préconisé au Président, annonce lundi matin un autre communiqué de l'Elysée. De même, le "micro-ajustement" ministériel qu'évoquait le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant le 17 juillet devrait n'intervenir que fin août.
Ce remaniement doit consister en la nomination de deux ou trois secrétaires d'Etat, dont Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP et un temps député des Hauts-de-Seine, privé de son siège par le retour à l'Assemblée nationale d'André Santini, dont il était le suppléant. Le cas du bouillonnant ex-député nourrit les rumeurs depuis quelques temps: la semaine dernière, un proche d'un ministre, cité dans un indiscret du Parisien jeudi, affirmait que l'Elysée ne lui avait toujours pas trouvé de poste et que "personne n'en veut dans les ministères".
Frédéric Lefebvre, dont la langue avait fourché lundi en évoquant, devant quelques journalistes, un «accident cardiaque» du président, a rectifié ses propos. «J'ai évoqué la nécessité pour tout citoyen de tenir compte d'une telle alerte. C'est à cette occasion que j'ai employé le terme cardiaque en l'élargissant à tous les Français», explique-t-il dans un communiqué. «Je n'entends pas, évidemment, me substituer aux médecins qui, à la suite des examens effectués, ont constaté que les qualificatifs de vagal ou cardiaque, pour définir le malaise du président, n'étaient pas appropriés».
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