En visite à Florange pour la troisième fois en trois ans, François Hollande a assuré lundi avoir respecté ses engagements à l’égard du bassin sidérurgique de Florange, malgré la fermeture des hauts fourneaux en 2013. Il a rappelé ses promesses à l’égard de ce site symbolique de la situation industrielle en France. "Ma conviction, c’est que la Lorraine est une terre industrielle d’avenir", a-t-il déclaré.
Parmi ces engagements, a rappelé le chef de l’Etat, le refus de tout plan social et le reclassement des 630 personnes concernées. "Aujourd’hui, je constate qu’il y a plus de 2 100 salariés sur le site de Florange", a-t-il dit. Il s’est également félicité des investissements exigés du groupe ArcelorMittal, "146 millions d’euros dont 86 ont été déjà pleinement engagés" pour un montant total espéré de 240 millions d’euros.
François Hollande est parvenu lundi à éviter les manifestants de la CGT et les badauds qui l’attendaient à la porte principale des grands bureaux d’ArcelorMittal à Florange en passant par une autre entrée. Lors de la précédente visite du président à Florange en septembre 2013, le convoi présidentiel était entré sur le site par l’entrée principale, sous les huées de manifestants.
Ce lundi, une centaine de personnes, dont une trentaine de syndicalistes CGT, attendaient le président de la République. "Passer par la petite porte, c’est un manque de respect. Ne pas faire face à une centaine de salariés et une trentaine de syndicalistes, ça résume bien l’état d’esprit", a commenté Lionel Burriello, de la CGT Florange. Les manifestants brandissaient quelques drapeaux CGT, ainsi de que des pancartes proclamant: "La décomposition des promesses du parti socialiste, c’est le terreau du FN" et "Sarkozy hier, Hollande aujourd’hui se prosternent devant les patrons".
Les manifestants brandissaient quelques drapeaux CGT, ainsi de que des pancartes proclamant: "La décomposition des promesses du parti socialiste, c’est le terreau du FN" et "Sarkozy hier, Hollande aujourd’hui se prosternent devant les patrons".
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