Porté par une dynamique qui lui permet d’engranger une flopée de ralliements, Macron compte avant sur lui-même : une image et des mots savamment dosés depuis des mois, pour coller au mieux à un scrutin ultra-personnalisé. La suite – « une majorité cohérente », espère-t-il – découlerait naturellement, par effet d’entraînement, de son éventuelle accession à l’Elysée.
Si l’on y ajoute le subtil dosage qui devra refléter le positionnement « et de droite et de gauche » – et du centre – que revendique M. Macron, le cahier des charges est un casse-tête pour la commission d’investiture présidée par l’ex-UMP Jean-Paul Delevoye.
Alors qu’une centaine de noms devait être rendue publique avant la fin mars, M. Macron s’est résolu à différer de plusieurs semaines toute annonce en la matière. A charge désormais pour les cadres de son mouvement de calmer les esprits : « Personne ne peut se prévaloir d’une investiture En marche ! pour les législatives », prévient l’un des porte-parole du mouvement, Arnaud Leroy, député socialiste des Français de l’étranger.
« Nous y sommes très attentifs, ajoute-t-il. Dès qu’on nous rapporte que quelqu’un se dit candidat d’En marche !, monte une page Facebook ou autre, on lui envoie une lettre pour lui demander d’arrêter. Les gens peuvent se dire candidats à l’investiture mais rien d’autre. Les investitures sont gérées au niveau national,...
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