La possibilité d'une candidature de José Bové à la présidentielle agite le parti écologiste, divisé entre ceux qui y voient une personnalité de rassemblement de la gauche de la gauche, et les autres pour qui il ne pourrait être que le représentant de "l'écologie politique", c'est à dire des Verts.
Dans le Monde de mercredi José Bové se dit "prêt à participer" à l'élection présidentielle, mais en posant ses conditions : "le plus mauvais scénario serait une course à l'échalote entre le PCF, les Verts et la LCR qui gâcherait tout". Et il dit attendre "le déclic" espérant sans doute toujours fédérer la gauche de la gauche.
Pourtant, la semaine dernière, selon plusieurs responsables Verts, José Bové aurait fait savoir qu'il renonçait à se lancer dans l'élection phare de la vie politique. Selon ses proches, "il a compris qu'il ne pourrait être le candidat unique de la gauche de la gauche, ça le refroidit". En outre, "il sait que la confédération paysanne et qu'Attac ne le suivront pas, il ne veut pas se griller pour le futur".
La balle semble donc aujourd'hui dans le camp des Verts, qui doivent décider si oui ou non ils sont prêts à faire cause commune avec le PCF et la LCR pour soutenir José Bové, ce qui est loin d'être acquis.
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