Après un an de silence médiatique, Marion Maréchal est de retour dans la lumière. En pleine promotion de l’école de sciences politiques qu’elle va lancer en juin à Lyon (Rhône), l’ancienne députée a donné ce jeudi deux interviews à des médias très différents, la chaîne locale TLM et le site classé très à droite Boulevard Voltaire.
L’objectif de ce retour médiatique : défendre son projet d’école, qu’elle perçoit comme une « offre alternative aux écoles qui sont aujourd’hui en charge de former les grandes élites françaises ». Elle affirme aussi qu’elle pourrait accueillir dans son établissement des personnalités politiques de droite et que si Laurent Wauquiez, le président des Républicains, souhaitait y donner des cours, cela ne lui poserait « aucun problème ».
Mais l’ancienne députée du Vaucluse n’échappe pas pour autant aux questions sur l’autre de ses actualités : son changement de nom sur les réseaux sociaux. La semaine dernière, les internautes qui la suivent sur Facebook et Twitter avaient en effet remarqué que la nièce de Marine Le Pen et petite-fille de Jean-Marie Le Pen avait abandonné le nom de sa mère Yann.
Une façon de prendre distance avec les membres de sa famille ? Pas du tout, répond Marion Maréchal, mais « une manière, surtout, d’acter (son) passage à la vie civile ». « Je n’ai jamais eu et n’aurai jamais honte de mon nom », affirme l’ancienne élue de 28 ans à Boulevard Voltaire.
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