Laurent Lopez, candidat du Front national, est arrivé largement en tête, dimanche soir, lors du deuxième tour de la cantonale partielle, avec 53,9 % des voix contre 46,1 % pour la candidate UMP, Catherine Delzers. Marine Le Pen a salué cette «poussée assez spectaculaire». «Je pense à mes électeurs, les bannis, les opprimés, les oubliés, le peuple des modestes qui n'a jamais été pris en compte par l'UMPS, l'union des copains et des coquins», s'est réjoui Laurent Lopez, qui se présente en mars aux municipales à Brignoles. Présente au côté de Laurent Lopez, la députée FN Marion Maréchal-Le Pen s'est dite «fière» de lui. «Le front des petits copains, ce soi-disant front républicain, est bien mort et enterré», a renchéri le secrétaire départemental du FN, Frédéric Boccaletti, depuis le hall des expositions de la sous-préfecture du Var, où se sont réunis dans la soirée de très nombreux militants. «C'est une victoire essentielle pour nous, en vue des municipales dans le Var», a-t-il dit. «Nous l'avons emporté avec un taux de participation élevé, tordant le cou une fois de plus aux idées toutes faites. La mobilisation a joué pour nous, nous avons réellement le vent en poupe.» «Un sentiment de joie», a encore commenté Bruno Gollnisch, le député européen FN «venu en voisin» de Hyères, où il est candidat aux municipales. «Des électeurs de la droite classique et de la gauche nous ont rejoints entre les deux tours, c'est indiscutable», a-t-il observé.
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