13e jour de guerre en Ukraine et les forces russes continuent leur lente avancée vers le centre du pays en partant du sud. Marioupol, centre portuaire de la mer d'Azov est toujours en état de siège et c'est maintenant au tour d'Odessa d'attendre l'avancée de l'armée de Vladimir Poutine.
Plus au nord, la ville de Soumy, située près de la frontière russe a été durement bombardée cette nuit. Selon un dernier bilan fourni par les services d'urgences ukrainiens au moins 21 personnes ont été tuées. D'après une source au sein du Département américain de la défense, citée par Reuters, Vladimir Poutine aurait déjà jeté dans la bataille 100% des forces qu'il avait positionnées à la frontière.
A la télévision, il a assuré qu'il s'agit uniquement de soldats de métier. "Les soldats conscrits ne participent pas et ne participeront pas aux combats. Il n'y aura pas non plus de conscription supplémentaire de réservistes. Les objectifs fixés ne sont réalisés que par des militaires professionnels. Je suis sûr qu'ils garantissent la sécurité et la paix du peuple russe de manière efficace", a affirmé le patron du Kremlin.
Pendant ce temps, dans les rues de Kiev, l'hymne national ukrainien retentit encore une fois alors que ce mardi matin, le président Zelenskyy a pris la parole dans une nouvelle vidéo. Il a laissé exploser sa colère contre les occidentaux. "La faute en revient aux envahisseurs. Mais la responsabilité en incombe à ceux qui ont été incapables de prendre une décision quelque part à l'ouest pendant treize jours, quelque part dans des bureaux. A ceux qui n'ont pas encore protégé le ciel ukrainien des tueurs russes", a martelé le président ukrainien qui affirme être toujours présent dans la capitale. Dans le sud du pays, les manifestations contre l'occupation se multiplient, comme à Chaplynka ou face à des drapeaux bleu et jaune, les soldats russes ont tiré en l'air pour disperser la foule. Loin, très loin, de la propagande du Kremlin qui parle d'une armée de libération.
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